Gauthier Aubert est professeur d’histoire moderne à l’université Rennes 2 (UR Tempora). Il est en particulier l’auteur de Révoltes et répressions dans la France moderne (Armand Colin, 2015) et a codirigé avec Georges Provost Rennes 1720. L’incendie (PUR, 2020).
Introduction
1. L’hiver
Lille, ou le presque Sedan du Grand Siècle
Que diable Louis allait-il faire dans cette galère
La France à froid
2. Le printemps
Le front des grains
Un printemps des peuples
Les misères et malheurs de l’État
3. L’été
Le sursaut
Récolte enfin, mais révoltes toujours
Marlborough s’en va-t-en guerre
4. L’automne
Pendant ce temps-là, en France
Dieu seul est grand
Tout ça pour ça ?
Conclusion
Voyage en uchronie dans la France de 1709
Scénario I. Les Anglais dans Paris ?
Scénario II. Paris ne répond plus
Sources et bibliographie
Bibliographie
Si je voulais écrire toutes les calamités de l’an 1709, je ne finirais jamais »
abbé Dubois, curé de Rumegies,
diocèse de Tournai
- 1709
- L’année où la Révolution n’a pas éclaté
- par Gauthier Aubert
- Collection : Uncategorized
- 978-2-494178-12-0
- 180 P, 14 x 20,5 cm
- 19 €
En 1709, la France est au bord du chaos. En cette fin de règne de Louis XIV, les malheurs s’abattent sur le plus grand royaume d’Europe. En décembre précédent, c’est l’orgueilleuse citadelle de Lille qui est tombée aux mains des Anglais et de leurs alliés. En janvier, une vague de froid sans précédent a envahi le pays : à Marseille, le Vieux-Port est pris par les glaces, tandis que les charrettes traversent la Garonne gelée. La quasi-totalité des récoltes sont détruites. Au printemps 1709, la France s’embrase : partout des révoltes éclatent tandis que certains crient au complot de famine. On parle même d’assassiner le roi « Louis le Tyran » et de convoquer les états généraux. À l’été, une émeute parisienne menace la Bastille. Et pourtant la révolution n’éclate pas. Pourquoi et comment les institutions ont-elles tenu ? C’est ce que tente de comprendre ce livre novateur qui, non seulement analyse pour la première fois cette crise qui fit vaciller le trône 60 ans après la Fronde et 80 ans avant la Révolution française, mais imagine même, dans un exceptionnel exercice d’uchronie, les scénarios de ce qui aurait pu se passer.